lundi 27 mai 2019

SORTIE A CHAUFFAILLE - 26 mai 2019


Nous étions une douzaine de personnes, ce dimanche après-midi de mai, à cheminer vers le château de Chaufaille. Le but de la promenade était d’évoquer l’histoire de ce lieu et des deux familles qui l’ont habité, des années 1650 aux années 1970 : les du Burguet de Chaufaille et ensuite, par alliance, les de Montbron. Mais c’est une promenade parmi des fantômes puisque la plus grande partie de ce qui a été leur cadre de vie, et celui d’une partie de mon enfance chez mes grands-parents, a disparu dans les années 1980. Il n'en reste que des plans (voir celui aquarellé par Alain) et quelques photos.

D abord, nous sommes descendus ( il faut beaucoup descendre et monter, à Chaufaille) jusqu’à la Boucheuse, où tout a commencé par une forge actionnée par les eaux de la rivière.
Tous les équipements de la forge (depuis très longtemps) et les bâtiments de stockage et d’habitation, devenus plus tard une ferme, ont disparu. Comme l’étang qui s’étendait là.
Disparue aussi la demeure du maître de forge, qu’on appelait "le vieux château" qui se trouvait sur la première terrasse. Disparus la plus grande partie des communs associés à cette maison, dont de superbes écuries.
Seule rescapée, la longère où mes grands-parents (jardiniers du château) habitaient, dans la partie qui ouvre sur le passage voûté.
Disparus aussi tous les bâtiments de la ferme qui a pris le relais de la forge après qu’elle ait cessé son activité au milieu du 19ème siècle : la grande grange-étable qui faisait face au bâtiment subsistant, la bergerie, la porcherie qui se trouvaient sur le terre-plein en remontant vers la métairie appelée maintenant "hameau Laporte ».
Du Chaufaille des 18ème et 19ème siècles ne subsistent que la chapelle, reconstruite en 1847-1848 et le nouveau château avec ses dépendances, construit en 1877-1880.

Souvenirs, souvenirs : au pied du « vieux château" mon grand-père avait son propre potager. Et avec mes sœurs et mes cousins, pendant toutes les vacances scolaires, nous passions beaucoup de temps à explorer ce bâtiment, encore en relatif bon état, malgré des escaliers un peu branlants. Dans la tourelle qui se trouvait tout au bout, il y avait entre autres, une peau de loup sur un tréteau. Et dans la pièce à l’étage, le sol était entièrement recouvert de partitions de musique, de lettres datant du Second Empire (timbres à l’'effigie de Napoléon III) et de journaux de mode de la même époque dont je me souviens des couvertures ornées de magnifiques crinolines…
Les loups et leur chasse occupaient une place importante à Chaufaille : au coin du bâtiment qui faisait l’angle à proximité de la pièce d’eau (le "canal" ), il y avait une fosse maçonnée appelée le « trou du loup". Et sur le pignon du bâtiment à angle droit des écuries, des dizaines de pattes de loup étaient clouées : anciens trophées de chasse !
Tout cela n’est plus.

Néanmoins, Chaufaille reste un endroit au charme indéfinissable et toujours apprécié des promeneurs.

Josette BOSSELUT



 Tout ce qui est visible sur cette carte postale a été détruit (à l’exception du bâtiment en bas à droite qui servait pour les pêcheurs tant que l’étang existait)














lundi 13 mai 2019

VISITE DU JARDIN D'HELYS OEUVRE - 12 MAI 2019

Nous étions 11 pour la visite de ce jardin hors du commun.

Le domaine des Gissoux, d’une surface de 12 ha, situé à Saint Médard d'Excideuil est composé d'un parc et d'une maison de maître datant du début du XIX° siècle. Il est issu d'un partage d'un domaine seigneurial vendu en bien national à la Révolution Française. Il connait pendant deux siècles divers usages, grande maison bourgeoise, école agricole et ménagère créée après-guerre dans les années cinquante, annexe du lycée agricole de Périgueux, devenu friche agricole après son abandon.

Le concept « d’atelier jardin de création » a vu le jour en 1986 dans la région lyonnaise et c’est en 1995 qu’Alain Piot Di Massimo, Moniqua Bool et Lo-renzo ainsi que d’autres membres de la famille transplantent cette initiative artistique en rachetant le domaine des Gissoux au Conseil Général de la Dordogne. Le parc arboré rebaptisé le jardin d’Hélys-œuvre reçoit de très nombreux artistes en résidence. Il donne à ces derniers les moyens d’exprimer sans aucune limite leurs visions artistiques visuelles, sonores ou littéraires et donne au public toutes les occasions de rencontrer l’art sous les formes les plus inattendues.

Ce domaine est labellisé en 2014 Jardin Remarquable par le Ministère de la Culture et de la Communication pour la conjugaison harmonieuse entre le parc historique et les créations plastiques.

En 2015 un ART'BORETUM est créé. De nombreux arbres bicentenaires sont présents sur le domaine et voisinent avec des créations contemporaines, permanentes ou éphémères.










Prairie fleurie

Un vieux séquoia d'une belle envergure


7 personnes pour en faire le tour - Tiens cette photo me rappelle étrangement une ancienne photo prise en Creuse lors de notre visite au vieux chêne de Sazeirat (suivez le lien, prenez  "l’ascenseur" et rendez-vous à la fin du reportage cette année-là ...) Moment nostalgie ... Pardon pour cette digression !
sa cime prouve son bon état de santé



faux cyprès de Lawson





Pas évident de photographier ce filet en grillage où se reflètent les rayons du soleil. Dommage c'était joli en vrai !

ancien corbillard transformé en camping-car









La visite se termine par la découverte de la maison pleine de surprises elle aussi
















Nous remercions sincèrement Alain Piot pour son accueil chaleureux et sa disponibilité tout au long de cette visite.

Laurence

Entrée libre et gratuite toute l'année, tous les jours de 15h à 19h.
https://ppgm-alainpiotdimassimo.blogspot.com/

Sources : articles Sud-Ouest

jeudi 9 mai 2019

LE TERRAIN DE JOSETTE - Dimanche 5 mai

Nous étions 12 personnes à répondre à la sympathique invitation de notre secrétaire pour visiter son petit coin de paradis sur la commune de la Roche l'Abeille.

Le temps était de la partie pour visiter ce coin de nature préservée et chacun a pu se ressourcer dans l'ambiance boisée et aquatique du lieu.

Les asphodèles et les rhododendrons étaient en fleurs ainsi que le muguet et de nombreuses fleurs sauvages.

Nous avons été accueillis par les deux ânesses très sociables de Josette qui "entretiennent" le terrain.


Asphodèle (asphodelus albus)

Séverine et ses disciples (une suggestion de ? ...)















Au pied du bosquet un tapis de muguet

de Gros buissons de rhododendrons peuplent le sous-bois

Petite collation accompagnée de Ginger Beer fabriquée par Carole



Merci Josette pour ce partage. Nous avons passé un très bon moment ...